Face à la montée en flèche des cyberattaques mondiales, le Togo renforce la protection de ses infrastructures numériques. Un atelier de formation a été organisé pour outiller les informaticiens de l’administration publique togolaise, en réponse aux menaces croissantes.
Le 13 août 2024, l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy), en partenariat avec Cyber Defense Africa, a organisé à Lomé une formation cruciale destinée aux informaticiens de l’administration publique. Cette initiative vise à renforcer leurs compétences en matière de gestion des risques cybernétiques et de réponse rapide aux incidents de cybersécurité.
Les participants ont assisté à des démonstrations pratiques qui leur ont permis d’identifier les vulnérabilités de leurs systèmes d’information et d’adopter des stratégies efficaces pour prévenir les cybermenaces. Dans un contexte où les cyberattaques se multiplient à travers le globe, la sécurité des systèmes d’information devient une priorité nationale.
Le Togo, à l’instar des autres pays, n’est pas à l’abri de ces menaces, qui pourraient compromettre des données sensibles et paralyser les services publics. L’atelier organisé par l’ANCy répond à un besoin urgent de renforcer la résilience de l’administration publique face à ces risques.
En formant ses informaticiens, le Togo montre sa volonté de se prémunir contre les menaces numériques, garantissant ainsi la continuité des services publics et la protection des informations critiques. La cybersécurité est devenue une préoccupation mondiale avec l’augmentation des attaques comme les rançongiciels, l’hameçonnage, et les attaques par déni de service (DDoS).
Dans ce contexte, les gouvernements doivent impérativement sécuriser leurs infrastructures numériques pour protéger leurs économies et leurs citoyens. Le Togo, conscient de l’importance de cette sécurité, met en place des formations spécifiques pour préparer ses agents publics aux nouveaux défis posés par la cybercriminalité. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie nationale plus large visant à sécuriser l’ensemble du cyberespace togolais.
Joël Yanclo